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Maîtriser les objets par la pensée ? C’est possible avec NEURALINK d’Elon MUSK

Avec Neuralink, Elon MUSK veut nous démontrer qu'il est possible de maîtriser les objets uniquement par la pensée
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Un réel espoir pour toute personne touchée d’une paralysie. C’est le signal qui a été émis en 2020 par la société NEURALINK lors de la présentation de sa technologique montrant un singe jouant au jeu Ping-pong juste par la pensée. Encore une nouvelle fois, une start-up d’Elon MUSK suscite un intérêt général et cette fois-ci c’est dans le monde de la MEDTECH.

Comment fonctionne cette technologie ?

Un interface cerveau-ordinateur appelé « Link » de la taille d’une pièce de monnaie sera implanté dans le cerveau humain. Celui-ci à l’aide de fils neuronaux, recevra et traduira les signaux électriques émanant des neurones. Les actions demandées par le cerveau humain seront alors transmises par cet implant à une application (par Bluetooth ou Wifi) installée sur la machine à contrôler. Par exemple, cette application pourra être installée sur votre smartphone et ainsi par la pensée et grâce à « Link », vous pourrez utiliser votre appareil sans le toucher. Nous pouvons également transposer cet exemple sur une Tesla, avec un modèle qui serait équipé de cette technologie permettant à une personne paraplégique de conduire un véhicule. Sur le plan médical, comment ne pas imager un exosquelette ou un même, un squelette interne mécanique contrôlé par Link pour les personnes à mobilité réduite.

Pour quand ?

Les premiers essais sur l’homme sont prochainement probables selon NEURALINK puisque par la voix de son fondateur Elon MUSK, la société américaine annonce avoir transmis l’ensemble des documents nécessaires pour obtenir l’approbation de la F.D.A (Food and Drug Administration) des Etats-Unis dans l’objectif d’effectuer les premiers essais sur l’être humain à partir du second semestre 2023. Implanter un objet étranger dans une zone délicate comme le cerveau humain suscite naturellement beaucoup d’inquiétudes : Est-ce possible de retirer l’implant si le patient change d’avis ? Si oui, quelles seraient les séquelles d’un tel acte ? Cet implant fonctionnant avec une batterie, existe-t-il un risque sur surchauffe ? Si l’implant tombe en panne, quelles sont les conséquences possibles sur le cerveau ?  Pour contrôler un appareil, il est indispensable d’y installer un logiciel ou une application. Le transfert des données est-il sécurisé ? Une intrusion et un contrôle à la place du patient sont-ils possibles ? Ces questions sont à la fois légitimes lorsqu’on se trouve devant une technologie ou un traitement médical inconnu.

Pour conclure :

Tentons de regarder plus loin. NEURALINK doit être vu comme un outil d’impulsion qui amènerait d’autres acteurs à s’intéresser et travailler sur ces sujets complexes et ainsi, nous aurions des approches différentes et certaines plus rassurantes pour la population. Nous avons besoin de porteurs de projet pour faire progresser l’humanité.

Pour aller plus loin :